Rachel Déborah Viard

gods, don't ignore me. if you do, you will die knowing who is your ennemy.

AGE : vingt trois ans ; SEXE : femme ;  NATIONALITÉ : française ; GROUPE : humains ; TAILLE: un mètre soixante treize ; POIDS: cinquante six kilogrammes ; CARACTÈRE:maniérée, hautaine, arrogante, perfectionniste, compétitrice, intelligente, déterminée, raffinée, mauvaise langue, méfiante, opportuniste, friande du pouvoir et de l'influence, enjôleuse  ; PHYSIQUE: Ses cheveux sont généralement bruns voire châtains foncés. Parfois elle aime innover et passer au roux. Jamais trop longtemps. Yeux noirs. Fine. Peu musclée. Poitrine faible tendant vers la moyenne. Elle s'habille comme tout le monde, parfois en tenue "classe" très serrée : jupe, chemisiers, talons hauts ;  SANTÉ: En bonne santé. En voie de récupération de son anorexie déclenchée par son irréversible émétophobie. Possède un TOC : elle passe sa main sur sa joue droite sans trop pouvoir le contrôler  ; POUVOIRS : la terre.

VOTRE POINT DE VUE SUR LE CAMP ADVERSE ? Ce n'est ni de la peur ni de la curiosité. Encore moins de l'admiration mais cela se rapproche plus de l'envie. Les dieux, eux ont du pouvoir. Ils savent se faire respecter. Ils ont tout le monde à leur merci, même si depuis peu, c'est en train de changer... Ce que je ressens envers eux est étrange. Je veux être l'une d'entre eux. Mais ils sont mauvais, cruels et perfides. Ce que je ne suis pas. Je sais ce que je veux, et ce que je veux, c'est le contrôle. Pouvoir faire ce que je veux, mais ne pas faire le mal. Bien évidemment, j'ai pensé m'intégrer à eux étant donné mon pouvoir, mais les histoires disent d'horribles choses qui peuvent être fausses, mais peuvent être vraies. Et si elles le sont, je ne veux nullement leur ressembler. Juste posséder ce qu'ils possèdent : le pouvoir.
J'aimerais quand même savoir la vérité sur eux. Ce qu'ils font exactement. Nous avons désormais la preuve irréfutable de leur existence. Je veux les rencontrer. Ils sont décrits comme beaux malgré leurs crimes. Si j'en crois ce que j'ai appris, leur apparition semble être reliée à ce que je vis. Ce frisson qui me traverse le corps. Mon unification avec la terre. J'en profite, mais je le cache. Ce n'est pas une coïncidence si, il y a des années maintenant, j'ai du partir pour Berlin, la ville ou tout a commencé. C'était inné. Mon rapport à la Terre était évident, et ce depuis que j'existais. Mon pouvoir n'est pas arrivé par hasard, non. Je le sais. Et il vient d'eux. Ils me l'ont donné, et veulent le récupérer. Mais je le garderai. Et je me battrai contre eux, dieu canon ou non. Mais avant de tuer un dieu, car oui là en est mon intention s'ils veulent le reprendre, je lui extirperais toutes les informations que je peux sur le monde qu'ils ont créé. Comment le contrôler, peut-être? Pour arriver à faire le bien, je suis capable de passer par le mal. Et je compte y passer.  

Bonjour, sur le net on me surnomme riptide ou So Hipster , j'ai dix-sept ans . Je fais du RPG depuis trois ans. J'ai connu ce forum par l'intermédiaire de bazzart. Pour RP je suis disponible de manière très variable. Élève de terminale, tout dépend du travail et de l'emploi du temps.... J'ai choisi pour mon personnage l'actrice Holland Roden. Oh ! Et le code du règlement est EX NIHILO. Les images que j'ai utilisé proviennent de moi-même.

This is how it started

d'you wanna know me?

Je suis née dans une famille aimante et très aisée. Mes parents travaillaient dans l’aérospatiale, donc je ne les voyais pas souvent. C’est mon frère qui s’occupait de moi jusqu’à mes quatorze ans, ou je commençais à devenir indépendante. Il était gentil. Son seul problème, c’était son autorité. Il était dur avec moi, mais il le fallait. Je n'étais et ne suis pas facile à vivre.

Bref, j'étais très forte en Allemand, et je voulais absolument partir étudier là-bas. Mais, ma mère ne voulait pas me laisser partir. A mes quinze ans, elle est partie à la retraite à cause de sa maladie. Personne ne savait vraiment ce que c'était ou d'où ça venait, mais son esprit la quittait durant des minutes voire des heures. Elle n'était plus qu'un cocon vide dans ces moments là. C’était devenu la routine. C'était ma routine. Mon frère avait déménagé, et mon père, ne supportant plus la maladie, nous a quittés. A vrai dire, je n'arrivais plus non plus à la supporter.  Soit elle « partait », soit elle m'emmerdait en me disant que je n’avais pas d'avenir puisque je n'étais forte qu'en Allemand, et rien d'autre. Il faut dire que quand ma mère a commencé à être malade, j’étais croyante. Il ne me restait plus que le foyer de Dieu. Je priais souvent pour que ma mère se rétablisse. Et je priais parfois pour sa mort. C’est horrible, mais c’était dur de vivre avec elle. J’espérais secrètement pouvoir partir en Allemagne, et donc laisser ma mère ici. C'était cruel, mais je le devais. C'était ma seule façon d'en sortir, puisque si je restais là, je ne deviendrais rien. En pensant à ça, je levais la tête vers le ciel en m’imaginant moi à Berlin, profitant de la bonne vie là-bas. Et c'est là que je l’ai vue, cette météorite, qui je pense a totalement changé ma vie. Je connais parfaitement la géographie de l’Europe, et je vois bien évidemment ou elle se dirige. L'Allemagne. Je l’observe incrédule, puis elle disparaît d’un coup. Je me suis dit que c’était le destin qui me désignait le pays, que je pouvais désormais y aller. Je me suis mise à courir vers chez moi. Ma mère était là. Elle me regardait et me souriait, elle était vraiment là. Au moment où j’ai ouvert la bouche, elle était finalement partie. Et là c’était l’énervement. Une rage incontrôlable. Tout s'est passé trop vite. Je me suis sentie possédée, je sentais tout ce qui m’entourais, et ma mère était faible, j’en ai profité. Je l’ai secouée. Priée de se réveiller. Je me suis mise à pleurer et je suis tombée à genoux qui ont violemment fouetté le sol. J’aurais du avoir mal, mais je n’y ai senti que du bien. Je me sentais tout d’un coup mieux, mais le regard vide et incrédule de ma mère m’insupportait.

Je suis restée là, les poings serrés, plantée par terre, à réfléchir. J'essayais de reprendre le dessus quand je sentais que quelque chose s'insérait en moi. Quelque chose d'impalpable, comme une possession. J'étais habitée par une nouvelle force. A partir de ce moment et de ce jour, je pouvais ressentir la vitalité de ce qui m'entourait. La Terre était mienne, et j'étais sienne. Cette sensation m'avait rendue plus forte et plus... entêtée. Je voulais posséder plus. Je voulais être plus. Tellement plus... Et j'en étais capable. Je le sentais.



Il y a bien deux raisons pour lesquelles je déteste les entretiens d’inscription en école privée. La première est que généralement, le monsieur en face à une fâcheuse manie qui est de loucher et donc de me mettre trois fois plus mal à l’aise que je ne le suis déjà. Je ne comprends d’ailleurs pas cette habitude, je n’ai, moi-même, pas beaucoup de poitrine… Et la seconde raison : c’est la salle d’attente. Ce malheureux endroit que j’ai l’habitude d’appeler « temple de la torture » ou même « temple du stress », a le don d’aggraver ma situation. Mais, cette salle d’attente là n’est plus un temple de la torture ou du stress, mais de la mort. Elle est sombre. Je suis seule, et il n’y a qu’une chaise avec un miroir disposé en face. La seule source de lumière est un pauvre luminaire derrière moi, qui est encore plus déprimant puisque son abat-jour renvoie une lumière sombre, épurée, presque morte. En plus, il faisait un bruit vraiment anormal dehors, on aurait dit des émeutes. Mais je suis dans une capitale, c'est normal.

Je réajuste nerveusement ma robe environ toutes les minutes, de peur de me faire surprendre un peu déshabillée, voire pire, mal habillée. Le toc reprend le dessus. Ma main droite se met à caresser ma joue gauche, et je ne peux l’arrêter. Je reporte alors mon attention sur mes yeux et m’approche du miroir pour les contempler de plus près. Et si je m’étais mal maquillée ? En effet, j’avais un morceau de mascara collé sur mes cils gauches. Un gros pâté même. J’attrape rapidement un mouchoir dans mon sac pour essuyer cette horreur. Mon dieu, les défauts physiques et moi, quand j’y pense, c’est tout une histoire. Pour le coup, je réajuste une nouvelle fois ma robe et je remets en place mon collier. La porte située dans mon dos se fait marteler de plusieurs coups secs, me faisant sursauter en me retournant. Je suis restée là à attendre qu’elle s’ouvre quelques secondes, puis un homme en est sorti. Quand il m’a vu, il a totalement flippé. Je me suis levée et a appelé mon nom complet, puis a détalé. Je me demande vraiment ce qu’il se passe, là. Quand je suis rentrée dans son bureau, j’ai vu un dossier à mon nom. Je l’ai ouvert, et ce que j’y ai vu m’a choquée. Je ne suis actuellement pas dans une salle pour m’inscrire dans une école privée, mais dans une salle qui était sensée recenser mon pouvoir. J’avais failli me faire avoir par les dieux.

Je me suis perdue. Je suis sortie de cet endroit, et ce que j’ai entendu m’a retournée. Le gouvernement a chuté, et la présidente s'est suicidée. J'ai peur. Mais je me suis rassurée. Le gouvernement est tombé... C’est l’occasion rêvée pour moi de faire mon ascension, et d'empêcher les dieux de prendre ce que l’on m’a donné. Et, selon les papiers du bureau du mec, je ne suis pas la seule : nous sommes des centaines, et ils ne sont pas si nombreux. Nous devons conserver ce qui nous a été donné. Les dieux sont revenus sur Terre pour les récupérer, et ce qu'ils récupéreront, ce ne sont pas ces pouvoirs, mais la guerre.