Lorenz Héphaïstos Thomson

Il y a des blessures qui ne guérissent jamais, quand elles ne vous dévorent pas tout entier.

   AGE : Trente-deux ans. Des années. Des décennies. Des siècles. Des millénaires. De ceux que l'humanité a oublié, et dont les livres n'ont jamais retracé les prémices, pourtant c'est sous la forme d'un homme qu'il existe désormais au travers de l'engeance humaine. Un homme dans la fleur de l'âge, pas même arrivé à l'aube de la moitié de sa vie dans cette trentaine à peine foulée ; SEXE : Masculin. La virilité a toujours fait parti de ses attributs bien que celle-ci fut souvent animée d'une bien étrange poésie créatrice. Frappant de son marteau, brûlant de son volcan, affligeant de sa laideur, il n'en fut pas moins celui que l'on pria pour avoir mettre de la force dans une épée, pour avoir la sagesse dans l'ingéniosité, et pour ne jamais être affublé d'un corps aux-mêmes difformités que les siennes. NATIONALITÉ : Allemand. D'autant diront qu'il est un Olympien, que sa demeure réside dans la lointaine Grèce. Non pas de celle que tout un chacun pourrait découvrir, mais de celles que l'on découvre au travers des légendes. Pourtant ce n'est pas sous le profil grec qu'il est descendu sur terre, pas plus qu'il n'a choisi la chaleur du bassin de la mer Méditerranée ; non il a davantage choisi la froideur et la dureté germanique, de celle qui sied bien plus à cet art qui est le sien.  ; GROUPE : Dieux. Hephaïstos, maître des forges, et protecteur des artisans. Roi du feu dévorant. Prince de l'ingéniosité. Ignoble boiteux. Monstre divin. Époux de la belle Aphrodite. Tant de termes pour le désigner, mais sous un seul tous peuvent être rangés. Il est un Dieu. ; TAILLE: Un mètre quatre-vingt-cinq. Il ne fut jamais petit contrairement à ce que racontèrent les mythes, jamais il ne fut un nain ou un autre gnome. Bien au contraire, il avait cette carrure digne d'une montagne, aussi fort que pouvaient l'être les métaux desquels il usait, et sous sa forme humaine, bien que grand pour un simple humain, il se trouve désormais bien petit et chétif. POIDS:Quatre-vingt-douze kilogrammes. Comme un vestige de sa carrure divine dans ce corps aussi frêle qu'aux allures fragiles. Lourd, musculeux, noueux, tout semble être taillé dans un marbre veiné, et c'est dans le muscle saillant que ce taille la masse de ce corps. ; CARACTÈRE: Ennuyé. Comme bien des hommes de sa trempe, où tout du moins des dieux, rares sont les choses qu'il n'a pas connu. Ayant assisté à tout, ou presque, il regarde désormais l'avenir avec une pointe d'amertume, martelant son esprit de l'idée même que si toute l'histoire prend ce tournant c'est par leur faute. Uniquement leur faute, et par-dessus tout la sienne. Fidèle. La fourberie des Moires n'eut jamais plus de sens qu'en ce caprice du destin qui mit sur la route du dieu le plus hideux, la plus belle des déesses. L'incarnation de l'amour épousa le monstrueux qui jura lui être fidèle... Malheureusement bien mal lui en prit car la parole de la déesse ne fut pas si digne de confiance que son époux. Néanmoins, la fidélité reste et restera un des grands piliers de sa vie, quand bien même la façon d'agir d'Aphrodite aurait pu, par bien des fois, le renverser douloureusement. Ingénieux. Sans être l'égal d'Athena on ne saurait lui retirer son intelligence et, bien plus que cela, le talent inné dont il fait preuve quant il s'agit de se servir de ses capacités pour se sortir des pires situations fait de lui un dieu des plus ingénieux. Nombreux sont d'ailleurs ceux qui ont eu à faire à son ingéniosité, et sa vengeance à l’égard de son épouse infidèle restera l'un des exemples les plus probant. Indépendant. Repoussé par tous, envoyé loin dans les profondeur de l'Etna, loin de la vu de tous, on lui refusa longtemps l'accès à l'Olympe sous prétexte qu'il n'était qu'une erreur. Il a longtemps vécu seul, et il s'est longtemps débrouillé sans l'aide des autres dieu qui n'avaient de cesse de le juger avec dédain. Encore aujourd'hui, même s'il se montre obéissant à l’égard du Dieu des dieux, ou encore à l'écoute de sa mère, il n'en reste pas moins un homme capable de juger par lui-même, ne prenant que trop rarement des décisions s'en s'être fait sa propre idée. Protecteur. S'il n'a jamais été un dieu guerrier, il n'a néanmoins jamais hésité à se battre pour ceux qu'il jugeait méritant et pour ceux qui se faisaient l'honneur de lui rendre honneur. Il sait, qui plus est, se montrer conquérant quand les circonstances se font des plus pressantes, et que les enjeux deviennent cher à son cœur.  Revanchard. Si le dieu de la forge n'est pas un mauvais bougre, il n'en reste pas moins un être qui a cessé de croire au pardon gratuit. A force des moqueries, des vilains coups du destin, ou encore les infidélités constante de son épouse, il a fini par intégrer la loi du talion. Œil pour œil. Dent pour dent. Et seulement après sa vengeance exploitée, il se donne le temps de pardonner. ; PHYSIQUE: Il était de tous les dieux le plus hideux de tous, on disait de lui qu'il était la descendance des difformes titans, mais il n'était finalement que l'enfant de la jalousie. Enfanté par Héra qui ne supportait plus de voir son époux disposer du droit de donner vie sans son aide, elle voulu en faire de même. Le malheur s'en suivit par la naissance du monstrueux enfant que l'on envoya à la forge, cachant l'horreur de ses traits de la vue de tous. Il est ainsi resté le dieu boiteux, aux mains calleuses, et à l'allure démantibulée dont personne n'aurait su soutenir le regard. Mais son passage sur terre, le transfigura, il perdit dès lors toutes les difformités liées à son étrange naissance pour devenir cet homme sur lequel les regards se portaient avec envie. Le teint diaphane, les yeux aux teintes azurées, des lèvres pleines invitant à la caresse d'un baiser, les boucles brunes lui donnant une allure de chérubin, tout cela faisait de lui une toute autre personne. De celle qui ne craignait pas de croiser un quelconque reflet de sa propre personnalité, comme il ne craignait plus désormais de se promener au milieu des foules. ;  SANTÉ: Il ne fut jamais de frêle constitution, et son statut divin ne fit que le rendre d'avantage résistant à toutes les vicissitudes de la vie. Jamais il ne développa les maux liés à la forge, jamais il ne serait condamner à mourir, car l'immortalité est du fait des dieux et un dieu c'est bien ce qu'il se trouve être. ; POUVOIRS : Immortalité & métamorphose. Ce ne sont pas là les seuls que sa nature lui conféra, mais ils aujourd'hui, sous cette forme si humaine, les seuls dont il possède encore le contrôle. Il se laisse aller aux douceurs de la vie sans la moindre crainte du temps qui s'écoule, de la maladie ou encore des blessures. Néanmoins, si l'humanité lui sied bien, il semble aussi bien s'épanouir sous les traits d'un ours, bien qu'il soit plus difficile à dissimuler au sein de la civilisation humaine.
   

VOTRE POINT DE VUE SUR LE CAMP ADVERSE ? Au sens biblique la première femme aurait été façonnée avec une côte de son époux, et de leur union serait née le reste de l'humanité. Une croyance en chassant une autre, le dieu des forges jurerait qu'il ne s'agit là que d'une farce écrite pour détourner l'Homme de leurs véritables dieux. Lui sait. Il sait même mieux que quiconque que la première femme ne fut pas de chair et de sang, il sait que son image n'a été façonnée que par ses mains et que corps n'était fait que de terre. Immense poterie habitée de magie, elle était sa création. La plus belle, mais surtout la plus dévastatrice. C'est elle qui a ouvert la sacro-sainte boîte qui retenait tous les maux, c'est à cause d'elle que ceux-ci se sont déversés sur terre sans pouvoir être rattrapé. Mais par dessus-tout, la faute n'a d'origine que le créateur.  
Dès lors, des années durant il s'est efforcé de réparer cette faute commise sans en avoir vraiment conscience, il s'est battu pour récupérer cette maudite boîte, pour renfermer les maux qui avaient fini par contaminer l'humanité à jamais. Il s'est débattu encore et encore contre les plus vils cotés de l'humanité, mais à fini par céder face à l'évidence : l'humain était désormais devenu un effroyable animal. Incapables de rendre grâce à la terre que la belle Gaïa leur avait offerte, chargeant l'air d'Ouranos de leur pollution, tuant les protégés d'Artemis, ils mirent leur monde à feu et à sang sous les yeux du dieu qui avec tristesse se décida à détourner le regard.
Il était trop tard. Toute la faute lui incombait. La rage pourtant naquit un peu plus quand la boîte fut trouvée, non plus par les Dieux qui l'avaient perdu, pas plus que par la créature qu'il avait façonnée, mais pas un bien malheureux accident. La rage la gagna. La colère l'enflamma. Et toute la rancœur qu'il avait gardé au fond de son cœur au sujet de l'humanité, sembla soudainement se révéler dans une fureur terrible. Oeil pour œil. Dent pour dent se disait-il alors en observant la terre sombrer. Ils paieraient tous pour leur folie, et s'il le fallait il expierait sa faute en chassant les maux par la mort qu'elle soit sienne ou leur, dans sa douleur, dans sa peine, dans sa culpabilité.

Bonjour, sur le net on me surnomme Tchapalow ou Maumauu, j'ai vingt-quatre ans. Je fais du RPG depuis fyuuu j'étais au lycée quand j'ai commencé. J'ai connu ce forum par l'intermédiaire de facebook. Pour RP je suis disponible le lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche et un peu tout le temps quand je bosse pas. J'ai choisi pour mon personnage l'acteur Luke Evans. Oh ! Et le code du règlement est ex nihilo. Les images que j'ai utilisé proviennent Tumblr et j'ai fait mes icônes ainsi que mes avatars..

This is my story

Ceci est mon incroyable histoire

Divine Comédie
Le marteau cogne sans cesse. Le métal contre le métal. La force qui se confronte à la force dans la chaleur incommodante du volcan. Le fer rougit sous la flamme, et dans le froid de l'eau se précipite lui rendant ainsi toute la force du métal. Le dieu de la forge éponge alors son front d'une maint forte et calleuse avant de laisser son regard courir le long de la lame du glaive auquel il offre un peu de sa divine essence. Son pouce vient en tâter le tranchant encore mal dessiné, et c'est tout contre une pierre qu'il vient affûter la longue lame jusqu'à la rendre effilée. Tranchante, il se coupe la main en souhaitant de nouveau juger de la découpe, il sourit de son visage abîmé par les vicissitudes d'une vie qui n'a jamais était tendre avec lui, avant d'abandonner l'épée dans un râtelier déjà plus que bien remplis de ses autres création.
Lentement, claudiquant, il se détourne de la forge pour revenir vers sa plus précieuse création. Cachée sous une large étoffe de lin se cache sa plus grande réussite, la plus belle aussi. Lentement, le geste plein d'une précaution qu'on ne saurait lui imaginer, il tire sur le morceau de tissus pour découvrir la forme d'un corps aux courbes féminines. Pandore. Sa bien belle Pandore, elle dont il a imaginé le moindre des traits, la douceur de la peau, et qui se confondrait presque dans le rôle d'une Aphrodite de substitution.
Toute sa frustration à l'égard de son épouse si peu aimante s'en retrouve dans la création de cette créature d'argile, pourtant, alors qu'il trace du bout de ses doigts le velouté d'une joue, il ne peut s'empêcher de penser que bientôt elle aussi lui échappera. Il ne peut oublier qu'elle n'est le résultat que d'un ordre qu'on lui a donné, il ne peut se défaire de la pensée qu'elle sera offerte à Épiméthée pour que la vengeance du Dieu des dieux soit effective. Si Héphaïstos que la vengeance est un motif louable, il n'apprécie que trop peu de se voir utilisé de la sorte, de voir la propre existence de son talent lui échapper au profit d'un Dieu qui ne l'aura jamais vraiment accepté.
D'un dernier regard il embrasse la créature d'argile et d'eau, et le souffle de vie vient animer ses paupières révélant deux grands yeux curieux aussi sombres que ceux d'Aphrodite sont clairs. Elle ne s'effraie pas de cette première vision, et d'un sourire elle accueille l'être qu'il est. La douleur se fait aussitôt sentir, la peine le submerge, mais il replace le drap sur ses épaules cachant sa féminité exacerbée pour la conduire vers un destin que tous, tôt ou tard, seront contraints d'accepter.

Tragédie Humaine
L'ordre est arrivé du désordre, comme un rappel de son erreur passée annoncé par la voix tonitruante de Zeus. L'ordre a été implacable, et d'aucun dieu n'a su résister. Tous, les un après les autres, sont alors tombés de l'Olympe, formant dans le ciel de longues étoiles filantes qui dégringolent à une vitesse fulgurante pour venir s'écraser sur le sol. Le temps divin est terminé, le temps des hommes touche à sa fin. Ils le savent tous, ils le sentent tous, et ne reste plus qu'à l'humanité d'en faire les frais.
Lentement, il s’élève alors, ouvrant les yeux sur une terre qu'il n'a pas foulé depuis des siècles, et ses yeux clairs parcourent l'horizon ne rencontrant plus les forêts denses de sa jeunesse, mais embrassant avec peine un décors parsemé de leurs hideuses construction. Maladroitement il se déplace, remarquant que son pas se fait de plus en plus égal, prenant la mesure de son humanité alors qu'il se fraye un chemin au travers d'une rue qu'il ne connaît pas. La solitude ne l'effraie pas. Le sentiment d'être perdu ne l'inquiète pas. Mais il se mine à l'idée d'être le coupable de toute cette barbarie qui les conduira peut être à une fin trop rapidement précipitée. Il sait au fond qu'il n'en est pas l'unique source, mais il n'arrive, néanmoins, pas à se débarrasser de cette idée.
Perdu dans ses pensées il se perd dans les rues de sa nouvelle ville, il se perd dans sa nouvelle vie, jusqu'à cesser sa marche pour croiser son propre regard dans la vitrine d'un magasin éclairé par un lampadaire clignotant. Il ne remarque pas immédiatement son changement physique, il regrette juste ce regard vide de joie, perdu dans cette douleur qu'il garde muette. Puis lentement, il prend la mesure des changements, et se redresse comme pour examiner de plus près ce qu'il est devenu. C'est étrange, mais ça ne le rassure pas, bien au contraire, il ne se reconnaît plus.
Il ne reconnaît plus rien. Et lentement il se perd dans une mélancolie qui ne le quittera plus vraiment.