Hansel C? Lioncourt

Une petite citation ici

AGE : 36 ans ; SEXE : masculin ;  NATIONALITÉ : anglaise ; GROUPE : humans ; TAILLE: 1,83 m ; POIDS: non mais de quoi je me mêle ?! ; CARACTÈRE: impulsif, instable, colérique, emporté, buté, malin, bon orateur, résolu, ne pardonne pas la faiblesse d'autrui et encore moins la sienne ; PHYSIQUE: grand, plutôt élancé, il a une gueule d'ange, une barbe de 3 jours, des yeux bleus qui virent au cramoisi quand il s'enflamme ;  SANTÉ: des hématomes ici et là mais surtout des brûlures un peu partout, surtout aux mains. Là, tout de suite, il a un rhum... ; POUVOIRS : en affinité avec l'élément feu. Enfin, en affinité c'est un grand mot. Il le maîtrise aussi mal que son humeur. ;

Bonjour, sur le net on me surnomme Petit Poucet, j'ai 25 ans. Je fais du RPG depuis trèèèèèès longtemps. J'ai connu ce forum par l'intermédiaire de ... moi-même. Pour RP je suis disponible 7j/7 plus ou moins. J'ai choisi pour mon personnage l'acteur Jamie Dornan. Oh ! Et le code du règlement est DANS LE CUL LA BALAYETTE. Les images que j'ai utilisé proviennent de yourdesigndiary.

This is my story

Ceci est mon incroyable histoire

Par-delà les rideaux, il a le regard rivé au ciel. Un nœud tord son estomac, lui coupe le souffle. Il recule sans pouvoir détacher ses yeux de la boule de feu qui descend droit sur eux. Une sueur froide lui glace l’échine. Il recule encore, heurte le lit, tombe mollement. Assis, il n’entend pas les gémissements de la dormeuse, le froissement des draps. L’approche de la météorite fait grimper la chaleur. Il sue, il a l’impression d’être au bord d’un volcan. La dormeuse à ses côtés s’éveille enfin. Elle reste pétrifiée par la scène. Un sursaut de lucidité la fait soudainement réagir. La météorite est si proche maintenant. Elle empoigne le bras de son amant, hurle de douleur et le relâche aussitôt. Il est rouge, brûlant à tel point qu’il lui semble assister à l’évaporation de sa propre sueur. C’est trop tard. Le sol gronde, la terre tremble.

Au milieu des débris, il reprend conscience. Miraculé, une douleur fulgurante au crâne le pétrifie. Dents et poings serrés, il dégage les blocs de béton étouffants son corps.  Sale, ensanglanté, il se hisse difficilement sur ses jambes. Il lui semble peser une tonne. Comment est-il arrivé là ? Des bribes de souvenirs brouillent sa vision. Il chancelle. Proche de l’évanouissement, il se souvient de sa femme, de sa fille. Sous l’impulsion de l’adrénaline, il enjambe maladroitement les vestiges de l’hôtel. Sous l’amas de pierre, il distingue un bras, une main brûlée. Il ravale sa bile. Derrière lui, des hurlements et une détonation l’oblige à se courber. A mesure qu’il avale la distance qui le sépare de la demeure familiale, il se convainc d’une attaque terroriste. Dans son esprit tout s’éclaircit subitement pour mieux se brouiller ensuite. Proche de la folie, il est à destination. La maison se tient toujours là, épargnée par les assauts. Il entre, crie leur nom en visitant les pièces une à une. Personne. Aux affaires tapissant le sol, il devine qu’elles ont pris précipitamment la fuite. Sans doute sa femme est allée le chercher au travail : là où il aurait dû être.

Il ne les retrouvera jamais.

Les Dieux l’ont dépossédé. Comme eux, il choisit le chemin de la vengeance. Sa haine est la hauteur de sa culpabilité. Les premiers mois sont des mois de découvertes. Les hommes en communion avec la nature, il n’y croit pas. Les bombes, des Dieux ? Ils n’y croyaient pas avant d’en tuer un et de le revoir à nouveau quelques années plus tard. Sa propre faculté, il n’en maitrise ni les ficelles, ni la puissance.